Le Centre d’éducation et d’action communautaire (Ceac) de Zima, dans commune l’arrondissement d’Obala, région du Centre, est passé à l’étape de la récolte de la moisson le 23 décembre dernier. Créé en 2003, avec pour mission de mobiliser les populations rurales pour leur implication effective au processus de développement de leur communauté, le Centre a véritablement pris son envol en 2010. C’est dans ce cadre que les autorités de la localité ont effectué une descente sur le terrain, afin de s’assurer des fruits produits par le Centre. Les autorités administratives ont ainsi effectué une visite dans les poulaillers et porcheries ouverts par les apprenants. Constat satisfaisant pour le sous-préfet d’Obala, Bernard Nna Mva’ Ebeme qui a encouragé l’initiative qui permet de lutter contre le chômage, l’oisiveté et la pauvreté. « Lorsqu’on écoute ces jeunes, on sent qu’ils ont adhéré et qu’ils sont passionnés. Aujourd’hui, par rapport au problème de l’emploi, la vraie porte de sortie c’est l’auto-emploi. Je voudrais les exhorter à la bonne gestion de leurs projets. Que les jeunes de Zima et des environs profitent de l’installation de cette structure dans leur localité », a-t-il confié.
Même regard lancé par le président du comité de gestion du Ceac, Simon pierre Ediba, maire de la commune. « Nous sommes très satisfaits des résultats obtenus après ces quelques années. Nous avons constaté que les produits sortis du Ceac sont très performants et peuvent véritablement impulser le développement de notre localité ». Pour développer ces projets, des dizaines de jeunes ont reçu des appuis de près de 30 millions de F. Ils sont en train d’implémenter ces projets visant à les mettre à l’abri du besoin. Pour eux, le Centre est donc une aubaine bien que le chemin soit quelque peu tortueux. « Les difficultés auxquelles nous faisons face, c’est la rareté des poussins d’un jour, le coût élevé des ingrédients. Au niveau du marché, nous avons des difficultés pour écouler le poulet engraissé. Tout simplement parce que le prix du kg du poulet n’est pas encore homologué », a confié Ferdinand Thierry Babadzan Lebogo, un apprenant.