Centre : le projet Sanaga, côté social


Batchenga (Lékié) – On a avait prévu 100 personnes à consulter. Mais compte tenu de l’affluence, l’on est passé à 150 consultations. Sauf qu’en fin de journée, alors que la mission médicale chinoise devait déjà remballer ses équipements, il y avait encore quelques personnes dans les rangs, espérant recevoir ces soins gratuits. C’était le dimanche 12 novembre à Batchenga, sur le site de la base vie de l’entreprise chinoise Sinomach, en charge de la réalisation du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga (PAEPYS).

« La mission médicale organisée en ce jour non-ouvrable rentre dans le cadre du volet social du projet. Nous avons l’ambition de contribuer au relèvement économique du Cameroun, mais il est aussi de notre responsabilité d’aider les populations riveraines à mieux vivre», explique Guo Jinlong, directeur de chantier à Sinomach. Il précise que cette mission médicale est la première d’une série qui devra s’étendre sur plusieurs mois. «On commence par les ouvriers du site de Batchenga et leurs familles. Un maximum de 150 personnes, hommes, femmes et enfants. Progressivement, on ira vers les riverains des autres sites du projet, et o élargira aux populations de manière générale », assure Guo Jinlong.

Au total, sept services, dont des spécialités chinoises, sont offerts aux populations (médecine générale, orthopédie, gynécologie, stomatologie, ophtalmologie, chirurgie, acupuncture et cautérisation), en plus de la pharmacie. Tout est gratuit, de la consultation aux médicaments, en passant par les soins et analyses. D’après Li Gang, chef de la mission médicale, «les gens se plaignent généralement de douleurs au dos, aux dents, à l’estomac, dans les jambes et articulations, au ventre ou au bas-ventre. On estime que c’est à cause du travail manuel, de l’hygiène approximative et l’humidité liée aux pluies. Pour nous, c’est tant mieux, parce que les spécialités chinoises dont l’acupuncture visent généralement à soulager les douleurs », souligne le chef de mission. C’est-à-dire une équipe de 15 spécialistes chinois, venus de l’Hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (HGOPY).


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