Nommés en août dernier, six préfets sur les 16 que compte le pays n’ont pas toujours rejoint leur poste d’affectation. Les autorités centrafricaines expliquent cette situation par le manque de moyens logistiques et l’insécurité. « Six préfets n’ont pas pu rejoindre leur préfecture.
C’est des zones où règne l’insécurité, où certains groupes politico-militaires ont exprimé une hostilité à la venue des préfets », a expliqué Jean-Serge Bokassa, ministre de l’Administration du territoire.
Il s’agit des préfets du Haut-Mbomou (sud-est), de la Nana Gribizi (centre), de la Haute Kotto (nord-est), de la Vakaga (extrême-nord), de la Basse-Kotto (centre-est), et de la Bamingui-Bangoran (nord) où des groupes armés sont présents.