CAN 2017: les Lions impatients


Reconnaissance du terrain ce soir pour le Cameroun avant la première sortie demain face au Burkina Faso à Libreville.

Un entraînement à huis clos, loin des regards. Voilà une décision qui n’a pas vraiment plu à la presse camerounaise présente au Gabon pour la  31e coupe d’Afrique des nations Total 2017. Mais il a bien fallu se faire à l’idée que pour leur première séance, hier à 16h au stade de l’INJS, les Lions ont préféré la discrétion. Hugo Broos et son groupe veulent clairement éviter la moindre interférence à la veille de leur entrée en compétition. Et si l’on en croit certaines sources internes, tout le monde piaffe d’impatience. Le Cameroun a un objectif clair face au Burkina Faso. « On doit être prêt samedi pour gagner ce match, […] pour ne pas avoir le couteau sur la gorge », déclarait Hugo Broos après le match amical (1-1) contre le Zimbabwe, mardi dernier. Le Cameroun ne démarre pas toujours bien ses compétitions comme lors de la CAN 2015 (match nul 1-1 face au Mali). Il faut remonter à 2006 et ce 3-1 contre l’Angola pour voir un succès des Lions d’entrée.

Alors, quelle équipe pour les débuts du technicien belge à la CAN ? Deux certitudes : sauf imprévu, Fabrice Ondoa gardera les buts et Vincent Aboubakar, lui, ne sera pas là. L’attaquant de Besiktas est suspendu pour accumulation de cartons jaunes. Le secteur offensif contre les Warriors a manqué d’efficacité. Les défenses essayées lors des deux matchs amicaux n’ont pas convaincu. Mais Hugo Broos va devoir se jeter à l’eau, même s’il se veut rassurant : « J’ai beaucoup de possibilités. Ne vous en faites pas, l’équipe est dans ma tête ».

Tant mieux parce que de leur côté, les Etalons sont décidés à frapper fort. Au sein de l’équipe, la sérénité est de mise selon Paulo Duarte, le sélectionneur national, malgré une infirmerie qui ne désemplit pas. Et affronter les Lions indomptables d’entrée ne le dérange pas. « C’est difficile pour tout le monde. Le Burkina est 7e africain au classement FIFA. Ce n’est pas parce que nous sommes plus beaux ou plus gentils que les autres. Mais c’est parce que cette équipe travaille et évolue. Donc, si ce n’est pas facile pour le Burkina, ça ne l’est pas non plus pour le Cameroun», analyse le Portugais.

La dernière, et unique, confrontation entre les deux équipes en juin 2015, en amical, avait tourné à l’avantage des Lions indomptables (3-2). Entre temps, beaucoup de choses ont changé, dont les deux sélectionneurs. En revanche, Clinton Njie, auteur d’un doublé ce jour-là dans les cinq dernières minutes, sera probablement là. Les conférences d’avant-match sont programmées pour ce vendredi après-midi alors que la reconnaissance du stade de l’Amitié, théâtre de la rencontre à 20h, aura lieu en soirée. Question déjà de se mettre dans l’ambiance.


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