Can 2017: Egypte-Maroc, duel fratricide à Port-Gentil


La confrontation s’annonce épique ce dimanche 29 janvier entre les deux pays d’Afrique du Nord

Ce sera la sixième opposition entre l’Egypte et le Maroc en phase finale de la CAN. Entre 1976 et 2006, année de leur dernière confrontation, ils s’étaient croisés à cinq reprises. Les Lions de l’Atlas partent avec un avantage psychologique. Ils comptent trois victoires, contre un succès pour L’Egypte. Une rencontre s’est achevée par un match nul. Dimanche à Port-Gentil, Hector Cuper, le sélectionneur argentin des Pharaons attend Hervé Renard de pied ferme. L’Egypte  qui va certainement tendre une embuscade à son adversaire, veut enchaîner sa troisième victoire d’affilée dans cette compétition. Contraints au match nul (0-0) lors de leur première sortie face au Mali, les Pharaons, sept fois champions d’Afrique, ont ensuite battu sur des scores étriqués l’Ouganda (1-0) et le Ghana (1-0). Leader du groupe D, l’Egypte, qui aligne le plus vieux joueur de la CAN, El-Hadary, son gardien, avance masqué. Comme son adversaire le Maroc.

Les deux équipes ne sont pas encore des foudres de guerre dans cette compétition. Leurs sélectionneurs ont monté des groupes homogènes. Le jeu collectif est leur lame de fond. Dimanche, la différence pourrait se faire sur le mental, la solidarité et l’expérience.  Et cette dernière valeur ne « s’achète pas, ne s’acquiert pas en un jour », pour reprendre la jolie analyse de Florent Ibenge, entraîneur de la RDC. Le Maroc mise sur les coups de pied arrêtés. Il compte dans son effectif quelques joueurs capables de faire basculer un match sur un coup franc ou sur un corner, à l’instar de Fayçal Fajr ou encore Youssef En-Nesyri. Les deux équipes n’ont pas beaucoup marqué.  L’Egypte a fait trembler les filets deux fois seulement. Le Maroc, lui, compte quatre buts. Les deux sélections défendent bien. Le match se jouera sur les détails. Comme l’état de la pelouse, utilisée déjà à trois reprises par les Pharaons. Ou encore sur la connaissance de la compétition. Sur ce point, Hervé Renard part largement favori. Son challenger, Hector Cuper découvre l’Afrique et la CAN.


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