Cameroun – Suisse: une coopération diversifiée


Les relations entre les deux pays touchent des domaines aussi variés que la politique, l’économie, la formation…

Officiellement, les relations diplomatiques, au niveau des ambassadeurs, entre le Cameroun et la Suisse datent de 1961. Mais la présence de ce pays de l’Europe centrale au Cameroun remonte au 19e siècle avec la présence de missionnaires, notamment ceux de Bâle qui font œuvre d’évangélisation et d’éducation à travers le pays. Devenu indépendant en 1960, le Cameroun est aussitôt reconnu par la Suisse. Entre 1961 et 1996, le Cameroun a fait partie des principaux pays bénéficiaires de la coopération suisse au développement. Cette période est caractérisée par des échanges bilatéraux intenses ainsi que par la signature de plusieurs accords, notamment sur le commerce, la protection des investissements et la coopération technique. Il convient de signaler que plusieurs accords de coopération lient les deux pays. Si les plus récents sont sans doute ceux signés en 2014, à l’occasion de la visite dans notre pays de celle qui était encore vice-présidente de la Confédération Suisse, Simonetta Sommaruga, et qui ont trait au contrôle des flux migratoires et à l’exemption réciproque des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, d’autres accords ont été signés. C’est ainsi que la Suisse fait partie des pays ayant opté pour l’annulation pure et simple de la dette du Cameroun en 2007.

La Suisse intervient en outre dans de nombreux autres domaines, tels la formation. Ici, outre des structures comme l’Institut panafricain pour le développement (IPD), l’on peut signaler le partenariat entre l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC) et l’Institut de hautes études internationales et de développement de Genève. Il y a des secteurs comme la santé, l’approvisionnement en eau à travers le projet d’eau potable d’Otélé, œuvre du missionnaire suisse, le père Urs et qui a déjà permis l’implantation d’environ 1 500 bornes fontaines à travers le pays. L’ambassadeur Claude Altermatt, arrivé en fin de séjour dans notre pays, relevait encore, il y a une dizaine de jours que le potentiel entre les deux pays reste à développer, ne cachant pas l’admiration de son pays pour certains produits du terroir camerounais, à l’instar du miel d’Oku, ou du thé produit ici et qui, au regard de sa diversité, peut constituer un atout important dans les échanges bilatéraux.


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