Avec la partie sud-africaine, administrations et investisseurs locaux discutent dans la capitale économique.
La quatrième session du comité conjoint pour le commerce entre l’Afrique du Sud et le Cameroun s’est ouverte mardi 30 août 2016 à Douala. Les travaux et les sorties d’inspection sur le terrain qui meubleront l’emploi du temps de cette réunion sont organisés autour de l’objectif d’approfondissement de la relation commerciale entre les deux parties. L’on y discutera donc du canevas qui va permettre de parvenir à la suppression de la double imposition des activités internationales des intervenants dans ce cadre. Les projets d’investissements dans les infrastructures de transport (routes, ponts, chemins de fer), dans la santé (hôpitaux) tout comme la coopération en agriculture, dans la foresterie, la pêche, rassembleront les experts des administrations et entrepreneurs concernés.
Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement et hôte de la session, a espéré que Douala et eThekwini (Durban) renforceront leur connexion en cette occasion. Sur ce chapitre particulier, Zanele Makina, Haut-commissaire d’Afrique du Sud au Cameroun, a déclaré que les participants ne devraient pas se séparer ce 2 septembre sans avoir établi effectivement une liste de projets à réaliser. Précisément, a-t-elle souligné, il existe deux domaines dans lesquels les économies sud-africaine et camerounaise seraient bien avisées de transformer des opportunités.
Le premier est l’agriculture et le second relatif à la coopération Douala-eThekweni. Pour ce qui est de l’agriculture, la diplomate a indiqué que l’université de Dschang et celle de Pretoria pourront échanger expertise et chercheurs confirmés ou débutants. Les entreprises agro-industrielles sud-africaines aussi disposent dans ce secteur d’un champ de possibilités à explorer avec les entreprises locales. Elle a fini en encourageant la ville de Douala à profiter de l’expérience d’eThekwini dans le domaine de l’exploitation d’un port à multiple fonction.
Le comité conjoint pour le commerce entre Yaoundé et Pretoria a été institué par un accord plus large signé en 2006. Il a permis d’encadrer davantage une relation que Mme Makina a qualifiée de « bonne », mais peut s’améliorer tout en réévaluant régulièrement les règles qui la régissent.