Cameroon Investment Forum : la troisième édition annoncée


La troisième édition du Cameroon Investment Forum (CIF) se tiendra du 27 au 29 novembre prochain à la maison du parti de Bonanjo à Douala. L’annonce a été faite mercredi dernier par le directeur général de l’Agence de Promotion des investissements (API), Marthe Angéline Minja. C’était au cours d’un point de presse tenu à la salle de réunions de l’Api, organisateur de cet évènement, en collaboration avec le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire et de celui des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique. 

Le CIF 2019 se déroulera autour du thème : « L’industrialisation à travers l’import-substitution ». Une édition qui vise à booster la croissance économique et promouvoir les secteurs d’opportunités d’investissement au Cameroun. « Nous avons une balance commerciale de plus en plus déficitaire. Et, le Premier ministre, chef du gouvernement, a instruit de tout faire pour diminuer les importations de riz, de maïs et de poissons, des produits de première nécessité qui plombent notre balance commerciale. C’est pour cette raison que nous envisageons réunir tous les acteurs afin de voir dans quelle mesure on peut progressivement diminuer ces importations », a indiqué Marthe Angéline Minja. 

Pour mener à bien ces missions, l’API prévoit de nombreuses articulations autour de cet évènement. Il s’agit d’une exposition-animation, d’un service de rencontres d’affaires, des panels de discussions thématiques autour des thèmes secondaires rattachés au thème central et une cérémonie de récompenses des investisseurs, entre autres. Le marché de l’investissement fera également son retour après les moissons de l’édition 2017. Il s’agira plus que par le passé de contribuer à la dynamisation des relations entre porteurs et promoteurs de projets d’investissement. « Nous pensons qu’à l’issue de ce forum, des recommandations seront formulées dans le but de diminuer les importations de ces produits de première nécessité. Les pays comme le Nigéria l’ont fait. Aujourd’hui on y importe plus le riz ou alors si vous le faites, vous êtes taxés 200 %. Je crois que nous allons y arriver de manière progressive. Il faut que l’Api aille chercher des investisseurs dans ces domaines », a souligné le DG de l’Api.  Y sont attendus : des porteurs de projets, des opérateurs économiques, des responsables d’institutions financières, des partenaires au développement, entre autres.


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