Cambriolage à l’IAI-Cameroun : le réconfort du Minfopra


La présence du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), partenaire de l’IAI-Cameroun au campus du Centre d’excellence technologique Paul Biya  hier n’avait rien d’une visite de courtoisie. Après le coup de vol perpétré dans cet institut de formation dans la nuit du 20 au 21 février dernier, il était impossible pour Joseph LE de rester indifférent face à un tel acte de vandalisme. Il est donc allé apporter du réconfort aux étudiants et au corps enseignant encore sous le choc. Face à ces derniers et après avoir mesuré l’ampleur des dégâts, le ministre leur a demandé de ne pas céder au découragement, de ne pas avoir le moral bas malgré tout ce qui est arrivé. En effet, une vingtaine de bureaux ont été vandalisés, dont celui du représentant-résident de l’IAI-Cameroun. Du matériel informatique et plusieurs documents administratifs ont été emportés par les malfrats. « A travers les réseaux sociaux et d’autres médias classiques, nous avons appris que l’IAI-Cameroun a été victime d’un coup de vol. Nous sommes en partenariat avec ce centre dans le cadre de la formation des personnels du Minfropra aux TIC. On ne pouvait pas rester indifférent. Lorsqu’un tel malheur arrive à un partenaire, il faut donc venir lui exprimer notre amitié », a indiqué le ministre LE. Et d’ajouter : « J’étais tout à l’heure en  séance de travail avec mes collaborateurs au ministère. Ils m’ont d’ailleurs prié de venir transmettre à Monsieur le représentant-résident de l’IAI-Cameroun et à tous ses collaborateurs leur sympathie. Je suis très attristé. Car, il s’agit d’un acte de vandalisme épouvantable et on ne peut que déplorer un tel geste.  »

Cette visite du Minfopra a visiblement apporté du baume au cœur d’Armand Claude Abanda, représentant-résident de l’IAI-Cameroun. « Ce qui est embêtant, c’est qu’on a l’impression que pendant qu’on est en train de penser des idées de projets pour le pays ou pour le continent, il y a des gens qui veulent casser cette dynamique. Pour autant, nous allons continuer de travailler afin que notre continent puisse se prendre en charge de lui-même », a-t-il confié. Il a tenu à marquer sa reconnaissance à l’endroit du visiteur. « Je remercie le ministre de la Fonction publique pour sa visite amicale et affective et paternelle envers les étudiants. Ma reconnaissance va aussi à l’endroit du délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, pour avoir spontanément répondu à mon appel et donné immédiatement des instructions pour qu’une équipe de la police judiciaire se rende sur place pour renforcer les enquêtes », a conclu Armand Claude Abanda. Celles-ci sont toujours en cours.


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