Le ministre de l’agriculture et du développement rural, Henré Eyebe Ayissi a procède d’une série de sessions de formation lundi derniers par la ville d’Ebolowa.
Avec les changements climatiques, l’on ne peut plus dire ceci aux paysans: « Administrez tel ou tel produit aux plants à telle ou telle période de l’année, pluvieuse ou non, pour combattre la pourriture brune, par exemple, ou pour en booster la production ». Ce cas d’école a été présenté, lundi dernier à Ebolowa, au cours de la cérémonie de lancement officiel des sessions de formation de 200 agents vulgarisateurs agricoles à la production durable du cacao de qualité. La rencontre qui avait pour cadre la salle des actes du Collège régional d’agriculture, était présidée par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), Henri Eyebe Ayissi, qu’accompagnait le gouverneur Félix Nguélé Nguélé.
L’objectif pédagogique des trois sessions de formation, qui vont se tenir à Ebolowa, dans le Sud, et à Kumba, dans le Sud-Ouest, est de faire émerger les agents de vulgarisation en vue de transférer le savoir-faire nécessaire aux agriculteurs. « Le cacao est un produit agricole stratégique », a noté le ministre Eyebe Ayissi. «Il nous faut tirer le meilleur parti possible », car « le Cameroun ambitionne d’augmenter sa production de 270 mille tonnes actuels à 600.000 t de cacao de qualité à l’horizon 2020-2023.