C2D capitales régionales: l’ambassadeur de France fait le point à Garoua


Gilles Thibaut s’est enquis du niveau d’avancement des projets vendredi dernier.

Malgré l’heure particulièrement avancée et le premier voile de nuit tombant, ils étaient encore plusieurs dizaines, les commerçants du petit marché de Yelwa, à avoir maintenu boutiques et étals ouverts vendredi dernier. C’est que, comme le soulignera le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Garoua à l’endroit des membres du bureau de l’association des vendeurs, la visite de l’ambassadeur de France à Garoua venait traduire l’effectivité du projet de réhabilitation de cet espace marchand, annoncé depuis deux ans. 

En effet, en recevant Gilles Thibaut pour faire le point sur l’avancement des projets C2D capitales régionales à Garoua, Ahmadou Elhadji Bouba ne va pas cacher une certaine impatience, voire des interrogations quant à la mise en œuvre des opérations annoncées. « Lorsque vous présentez un projet, les populations pensent qu’il va être réalisé de façon imminente et si au bout d’un temps elles ne voient rien, elles pensent qu’il y a anguille sous roche », va expliquer le délégué du gouvernement. Or, s’agissant spécifiquement de Garoua, nombre des programmes attendus ont une gestion centrale, et donc sont objet de procédures plus ou moins longues. Qu’il s’agisse de la réhabilitation des deux marchés (petit marché – marché de poisson et de bétail), de l’aménagement des routes, de l’extension de l’éclairage public ou encore des drains, la plupart de ces projets sont encore au stade des études, voire du lancement des marchés en vue de la réalisation d’études. Leur phase opérationnelle ne devrait donc débuter que vers 2018. Dans l’immédiat, confiera l’édile au diplomate, seules les constructions de latrines et de kiosques à eau, dont la gestion est locale, sont à un niveau de maturation plus avancé. Les marchés lancés en procédure d’urgence devraient être attribués d’ici 21 jours, pour une réalisation située entre la fin d’année et le début 2017. 

En rencontrant les commerçants du petit marché, l’ambassadeur de France va donc se montrer rassurant. Non sans constater avec satisfaction que si le début des travaux n’est pas imminent, des mesures d’accompagnement sont déjà pris au plan local afin de faciliter leur mise en œuvre. Outre le recensement des commerçants qui est déjà achevé, un site de 5ha à quelques encablures du marché, a déjà été identifié pour leur recasement temporaire pendant la durée des travaux. Peu avant, c’est la cellule locale C2D que Gilles Thibaut et sa délégation ont pu visiter, seul ouvrage du programme jusqu’ici sorti de terre.


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