Le gouvernement burundais vient de déclarer une épidémie de paludisme dans le pays à la lumière d’un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Sur 1,8 million de cas recensés, 700 décès ont déjà été enregistrés depuis le début de l’année. Josiane Nijimbere, ministre burundaise de la Santé publique, souligne que «les seuils épidémiologiques ont été largement dépassés» et que le nord et le nord-est sont les zones les plus touchées par ce fléau. Selon elle, cette situation est due au changement climatique, à la multiplication des marais pour la riziculture et à la mauvaise utilisation de la moustiquaire.