Budget d’investissement public : les maires réclament le transfert des moyens


Le Comité  national de suivi de l’exécution physico-financière a évalué jeudi dernier à Yaoundé, la situation globale, par administration et par tâche.

Le Comité national de suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public a ouvert ses travaux jeudi dernier à Yaoundé par l’évaluation de l’état de mise en œuvre des recommandations de la première session tenue en juillet 2016. Le point sur la tenue non-systématique des comités techniques communaux de suivi participatif a soulevé une vive réaction. « Plusieurs maires ne convoquent pas les assises trimestrielles bien que les moyens soient mis à leur disposition. Dans la plupart des cas, il est évoqué l’indisponibilité des maires », relève le Comité présidé par Rosette Moutymbo Ayayi. Un magistrat municipal, membre du comité, n’a pas laissé passer l’accusation et a pris la parole pour s’étonner,  en dénonçant sans ambages la rétrocession des compétences sans accompagnement des moyens d’exécution. « Les maires ne tiennent pas systématiquement les sessions des comités techniques communaux parce que les moyens y afférents n’arrivent pas à la base. Là se trouve tout le problème », s’est-il défendu avant de faire un plaidoyer pour un retour à l’orthodoxie : un transfert complet des pouvoirs de gestion aux communautés territoriales décentralisées.

Un point d’honneur a été fait sur l’avancement des grands projets.  Sur la construction des logements sociaux, 1300 logements sont disponibles à Olembé, Nkozoa et Biteng, et 1200 à Douala. Le programme chinois est exécuté à 80%. Pour ce qui est de la première phase de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala, il a été noté que la libération de l’emprise à partir de PK 40 par les populations constitue un frein majeur du projet.  

A Kribi, il a été relevé que les travaux préparatoires de l’autoroute Kribi-Lolabé pour la desserte du complexe industrialo-portuaire ont commencé avec la mobilisation des équipements et du personnel. En outre, il a été rappelé qu’un accord de financement de 90 milliards de Fcfa a été récemment signé avec  EximBank Chine  pour la réalisation de la seconde phase du port.


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