Elle vient d’être présentée à différents responsables de collectivités territoriales décentralisées.
En remettant la cartographie des risques au délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (Cud), Fritz Ntonè Ntonè et à d’autres délégués du gouvernement il y a peu, le ministre délégué à la présidence chargé du Contrôle supérieur de l’Etat, Rose Mbah Acha, a été claire. C’est un outil d’aide à la gestion d’une entité. Qui en outre permet aux responsables des Communautés urbaines de disposer d’un état des lieux qui va ressortir tous les risques auxquels ils sont exposés. C’est aussi un moyen permettant aux unités opérationnelles de visualiser les risques graves de nature à affecter gravement l’évolution de leurs activités.
En ce qui la concerne, c’est en 2006 que la Cud s’est résolument tournée vers la démarche de bonne gouvernance, avec l’appui de la coopération française. En 2012, une inspection générale des services a vu le jour. Le personnel affecté dans ce nouveau service a été capacité en matière de contrôle et d’audit interne. Cette démarche a abouti à l’élaboration des premiers kits de l’audit interne, assorti d’une charte d’engagement. Toujours pour améliorer la gestion de la collectivité, tous les services ont été mis à l’épreuve : il s’agissait de voir comment les procédures sont encadrées par rapport à la réglementation, surtout en interne.
Cela dit, selon des informations obtenues à la Cud, cette avancée en matière de gestion restait insuffisante, car malgré la relative aisance, les uns et les autres ne connaissaient pas les risques qu’ils couraient et la limite à ne pas franchir. Pour y remédier, tous les bureaux seront passés au peigne fin, afin de voir les risques potentiels, les prévenir et les catégoriser. Il en existe trois : risques faibles, moyens et élevés. Désormais, chaque personnel connaît ses risques, il ne sera plus question de pointer les autres du doigt.
Fritz Ntonè Ntonè a d’ailleurs affirmé qu’il est heureux de l’accompagnement dont bénéficie la Communauté urbaine de Douala de la part des techniciens du Consupe, grâce au partenariat signé entre les deux structures. Cela permet, selon lui, d’avoir une collectivité qui se rapproche au maximum des normes.