Benoît Asso’o Emane : le général au repos


Les repères de sa vie sont également ceux de l’Histoire du Cameroun. Normal que sa mort retentisse comme la chute d’un des piliers de l’armée camerounaise. Benoît Asso’o Emane, c’est le courage assumé et le dévouement exemplaire dans la lutte pour la sauvegarde des institutions républicaines en 1984. C’était lors de la tentative avortée du coup d’état d’avril de cette année. C’est aussi l’une des figures redoutables dans la gestion des « années de braise » C’est cette vie pleine d’officier général qui s’est achevée hier à l’hôpital de la CNPS de Yaoundé.

Le général de division de deuxième section Benoît Asso’o Emane, a vu le jour le 21 juin 1937 à Essong dans la région du Sud. Il est enrôlé dans l’armée française le 6 novembre 1959, avant d’entrer à l’Ecole militaire interarmées (EMIA) d’où il sort avec le grade de sous-lieutenant en 1961. Deux ans plus tard, le jeune officier subalterne est admis à l’Ecole d’application de l’armée blindée à Saumur en France. Il sera admis en 1977 à l’Ecole de guerre en Belgique pour un stage.

Entre-temps, la carrière du jeune officier se bonifie. Il est par exemple promu au grade de lieutenant-colonel le 29 décembre 1978. En 1983, le lieutenant-colonel Asso’o est nommé commandant du régiment du Quartier général. Il est ensuite promu au grade de colonel le 29 juin 1984, année où l’armée est confrontée à la tentative de putsch. Benoît Asso’o Emane est nommé général de brigade, le 13 avril 1989. Le chef de l’Etat, chef des forces armées le nomme en 1993 commandant de la 8e région militaire à Bertoua. Cinq plus tard, le général Asso’o est promu à la tête de la 5e région militaire à Ngaoundéré.  C’est le 25 septembre 2001 qu’il a été nommé général de division et envoyé à la tête de la première région militaire. Benoît Asso’o Emane a été admis en deuxième section en mars 2011.


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