La 14e session du comité des ministres de la commission dédiée s’est achevée vendredi dernier à Yaoundé par un passage de témoin à la République centrafricaine.
La commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos) a, depuis sa création en 1999, réalisé de grandes avancées dans les chantiers qui sont les siens, notamment la navigation intérieure et la gestion intégrée des ressources en eau. A ce jour, la Cicos dispose d’une palette importante de projets intégrateurs et innovants dans les secteurs tels que la navigation intérieure, la mobilisation des ressources, l’hydroélectricité, la pêche etc.
En présence de quelques-uns de ses collègues du gouvernement, mais aussi des représentants des cinq Etats membres, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, alors président du comité des ministres a indiqué qu’il était question au cours de cette session de fixer les nouveaux défis qui s’imposent à l’institution.
Ainsi donc au cours des travaux de cette 14è session, de nombreuses préoccupations ont été passées en revue. Notamment dans les aspects d’ordre technique, comptable et financier.
« La Cicos a pour objectif, entre autres, de mettre ensemble les moyens du bassin pour une optimisation de ses ressources naturelles notamment en eau et en énergie. Nous sommes donc là aujourd’hui pour voir dans quelle mesure, nous pouvons améliorer les performances du secrétariat général. Les résultats qui sortent d’ici permettent à nos chefs d’Etat de prendre des décisions en matière de gestion optimale des ressources naturelles », a indiqué Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe à l’entame des travaux. Au terme de leur rencontre, les recommandations sont alors allées dans le sens d’une plus grande opérationnalisation du Cicos.
Pour une meilleure optimisation des ressources, la Cicos compte sur les perspectives qui se profilent aves des bailleurs de fonds comme la Banque mondiale, l’Union européenne, etc. Les Etats ont été appelés à redoubler d’efforts pour une gestion harmonieuse et intégrée des ressources en eau.
L’objectif devrait être à long terme le développement socio-économique des populations du Bassin du Congo. Au terme des travaux en fin de soirée, le Cameroun a passé le témoin à la République centrafricaine. Les travaux de la 15è session se tiendront donc l’année prochaine en RCA.