Les véhicules mal garés sont dans le viseur des pandores et l’opération va se poursuivre au-delà de la période des fêtes.
Dans le cadre de la 143e phase de la 3e génération de la campagne «contrôle-surveillance-répression», la gendarmerie nationale s’est déployée le week-end dernier sur l’axe Yaoundé-Boumnyebel-Pouma. Sous la conduite du général de brigade Housseini Djibo, commandant de la première région de gendarmerie, les pandores ont une fois encore réprimé les infractions à la circulation avec un accent sur les véhicules abusivement stationnés. Le long de l’itinéraire, plusieurs automobilistes, des camionneurs pour la plupart, trouvés en infraction ont ainsi été frappés d’amende ou ont vu tout simplement leurs véhicules placés en fourrière. A la gendarmerie nationale l’on affirme que la plupart des accidents survenus ces derniers temps sur la voie publique sont dus au stationnement abusif. Le récent accident mortel qui s’est produit sur cet axe dans la localité de Mahoule entre Boumnyebel et Sombo ayant conduit à la suspension de l’agence «Général Express Voyage» illustre à suffisance cet état de choses. Car, le drame serait survenu du fait d’un véhicule mal garé.
Pour l’officier supérieur de gendarmerie, la répression contre les véhicules mal stationnés sur la chaussée fait désormais partie des cibles des pandores. «Nous avons engagé une lutte sans merci contre les véhicules mal garés et non matérialisés. Cela fait aussi partie des instructions de la hiérarchie. Pour y parvenir, la gendarmerie a besoin d’être accompagnée par tous les autres services qui peuvent apporter leur contribution», a souligné le général de brigade Housseini Djibo. Pour plus d’efficacité dans la traque des automobilistes véreux, la gendarmerie dit avoir changé de stratégie. «Concernant l’axe Yaoundé-Pouma, nous avons deux motos en amont et deux motos en aval qui doivent sillonner pour éviter le travail statique. Comme les usagers de la route savent qu’il y a la prévention, notamment à Boumnyebel et ils connaissent le secteur, on doit les surprendre. Raison pour laquelle vous voyez ces motos monter et descendre», a conclu le général de brigade Housseini Djibo.