Avenir du travail : le Cameroun pense sa stratégie nationale


A quoi ressembleront les emplois de demain ? Les évolutions du numérique, du cyberespace et de l’environnement dictent la nouvelle donne. Au point de rendre obsolètes certaines compétences, de bousculer des normes et de bouleverser l’approche formation-emploi. Cette dynamique touche tous les pays. Le Cameroun s’organise pour ne pas manquer le train du changement et offrir aux forces humaines qui le construisent, le nécessaire. 

Pendant deux jours, des représentants d’organisations de travailleurs, des patrons, des entreprises, ainsi que des organisations de la société civile se concertent pour trouver la nouvelle formule à adopter par le pays. Un atelier de deux jours a été ouvert hier par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, en présence du ministre des petites et moyennes Entreprises, Achille Bassilekin III, et d’autres partenaires sociaux.

L’avenir du travail pourrait se résumer en trois actions. Primo, accroître l’investissement dans le potentiel humain, en octroyant à chaque individu son droit à l’apprentissage ; mettre en œuvre un programme de transformation assorti d’objectifs mesurables en matière d’égalité des genres ; et enfin, assurer une protection sociale universelle de la naissance à la vieillesse. 

Ensuite, l’investissement dans les institutions de travail. Ici, il s’agit d’établir une garantie universelle pour les travailleurs, de renforcer la maîtrise du temps et de gérer la technologie pour la mettre au service du travail décent. Enfin, tenir compte de l’avenir, ce qui consiste à accroître l’investissement dans le travail décent et durable. De ce point de vue, le ministre Grégoire Owona a fustigé les emplois où la situation commence à devenir critique au Cameroun. Selon lui, ce sont les personnels domestiques et les employés de certains organes de presse écrite et audiovisuelle. « C’est bien l’entreprise qui crée de l’emploi et des richesses. Le chef d’entreprise devra mériter un peu plus d’égard et d’attention de la part du fonctionnaire », a-t-il relevé.


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