Réuni à Casablanca, le bureau exécutif a donné un satisfecit à son action.
Décidément, la 5e édition du Championnat d’Afrique des nations dont la finale s’est disputée hier aura ressemblé jusqu’au bout a un box a multiples tiroirs, si l’on s’en tient au nombre d’activités qui se sont greffées a l’événement principal.
Ainsi en est-il de la 40e Assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football qui s’est tenue le 2 février à Casablanca, en présence du président de la FIFA, Gianni Infantino, du président de la Conmebol, Alejandro Dominguez, du vice-président de l’AFC, Chung Mong-Gyu, et d’un représentant du président de l’UEFA.
La tenue de ces assises, les toutes premières de son mandat, aura donné l’occasion au président Ahmad Ahmad de la CAF de faire un tour d’horizon des actions menées depuis l’arrivée du nouvel exécutif aux affaires le 16 Mars 2017.
De son allocution qui a porte pour l’essentiel sur le bilan de sa première année a la tète de l’instance continentale, il ressort que beaucoup d’engagements pris ont été respectés.
On peut citer, entre autres, la révision du format et de la périodicité des compétitions, l’octroi d’une subvention de 100.000 dollars à chaque association membre, de même que l’engagement de la CAF a couvrir désormais les indemnités et frais divers des officiels des matchs de la CAF, la dotation des 5 équipes africaines qualifiées à la Coupe du Monde Fifa Russie 2018 d’un équipement sophistiqué capable de donner des informations simultanées pendant l’entrainement ou pendant le match sur l’état physique et médical du joueur, sans oublier l’instauration de la Licence CAF PRO désormais obligatoire pour entrainer sur le continent africain.
Autre action de taille : la mise en place des institutions avec le vote des présidents et vice-présidents des organes indépendants. Quatre nouveaux membres font ainsi leur entrée au sein du Comité exécutif. Si pour Jamal Jaafri (Zone Nord), Augustin Senghor (zone Ouest A) et Sita Sangare (Zone Ouest B), seuls candidats de leurs zones respectives, il n’y avait aucun suspens, en revanche dans la zone Centre il fallait départager deux candidats : le Gabonais Alain Mounguengui et le Centrafricain Patrice Ngaissona. C’est finalement ce dernier qui l’a emporté.