La première session du Comité de suivi et de coordination des négociations d’un accord de partenariat économique bilatéral Cameroun-Royaume-Uni s’est déroulée le 11 juin à Yaoundé. Ces assises présidées par le secrétaire général du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire se tenaient dans la perspective de la définition d’un accord juste et équilibré entre les deux parties.
Pour cette première séance, il y avait plusieurs problématiques au menu des échanges, dont la présentation synthétique du rapport final de l’étude sur l’état des lieux et les perspectives des relations commerciales, économiques et financières entre le Cameroun et le Royaume-Uni.
« Du point de vue commercial, il y a des implications d’un Brexit dur, c’est-à-dire sans accord et d’un Brexit avec accord. Nous demandons que la relation soit calquée sur l’Ape existant aujourd’hui mais c’est un Ape de continuité avec des annexes », dira l’honorable Joseph Owono Kono, président de l’Assemblée parlementaire ACP-UE.
Il est surtout question de faire un Ape amélioré avec la Grande-Bretagne pour que les différentes parties trouvent leur compte. « Cela veut dire que la Grande- Bretagne va nous appliquer ce qui était déjà appliqué comme régime fiscalodouanier dans les relations commerciales avec l’Union européenne. Les annexes devront essayer de minimiser au maximum l’impact financier.», poursuivra Joseph Owono Kono.
D’après des statistiques, la Grande-Bretagne, ces cinq dernières années se classe au 11e rang des marchés à l’exportation du Cameroun avec 2,1% des exportations totales et au 18e rang des fournisseurs du Cameroun avec 1,4% des importations totales. Dans le même temps, on apprend que les importations en provenance de la Grande-Bretagne pourraient augmenter de 30%, mais l’impact fiscal pourrait être minimisé.