Au Cameroun, 90% des terres agricoles mondiales sont des exploitations familiales produisant 80 % des denrées alimentaires vitales pour les problèmes de faim touchant 800 millions de personnes. D’ici à 2050, les besoins alimentaires mondiaux vont croitre de 60%. Des indicateurs qui ont contribué à l’avènement de la décennie des Nations unies sur l’agriculture familiale 2019-2028. Dix années au cœur de la troisième rencontre de concertation, de sensibilisation et de plaidoyer des organisations paysannes et de la société civile mercredi et jeudi à Mfou. Des travaux lancés par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbairobe.
Les assises étaient organisées par la Concertation nationale des organisations paysannes du Cameroun (Cnop-Cam) qui ont réuni les principaux responsables de la chaîne agricole et du développement rural national. Elles ont débouché sur une série de recommandations au rang desquelles la connaissance et de la compréhension par l’ensemble des parties prenantes du secteur agricole et du développement rural, des objectifs de la décennie des Nations unies sur l’agriculture familiale. Il en est de même de la mobilisation des ressources plurielles devant concourir à la modernisation, la productivité et la compétitivité de l’agriculture rurale en conformité des objectifs de la déclaration de Malabo à l’horizon 2035.
« Nous sommes heureux de magnifier la femme rurale pour ce qu’elle fait pour l’éradication de la pauvreté et de la faim dans notre pays », a déclaré le Minader. De ce dernier, face aux difficultés qu’elles rencontrent au quotidien, à travers différents associations paysannes, elles ont pu bénéficier d’un important don de matériels agricoles. Mais avant, Gabriel Mbairobe, leur a présenté quelques instruments publics de soutien à l’agriculture familiale.