Adamaoua: on attend le Conseil constitutionnel


La campagne reste timide, en attendant l’issue du recours introduit par l’UNDP pour disqualifier la liste du RDPC.

Dans les rues et les cafés de Ngaoundéré, on ne parle que de ça. Le recours introduit par l’Union nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), l’une des trois formations politiques en lice dans l’Adamaoua. L’UNDP veut faire invalider la liste du RDPC, soupçonnée selon le requérant, d’avoir investi une candidate ne possédant pas un acte de naissance authentique.

Depuis le weekend dernier, c’est la crise des nerfs. En attendant la décision du Conseil constitutionnel relative à cette affaire ce jour, les principaux protagonistes s’épient. L’UNDP a tenu avant-hier à Ngaoundéré dans les locaux de la mairie de Ngaoundéré 1er qu’elle contrôle, une réunion de stratégie de campagne.  Ce parti politique n’a pas l’habitude de tenir de grands meetings en plein air. Il préfère plutôt le porte-à-porte.

Tous les cadres du parti ont répondu présent. Outre la stratégie proprement dite, il a été aussi question du nerf de la guerre. La mobilisation des ressources financières est importante dans l’animation d’une campagne électorale. L’UNDP compte plus de 190 conseillers municipaux, loin derrière le RDPC, son principal challenger qui mise sur un matelas de 392 grands électeurs.

Une fois de plus, l’Adamaoua est au cœur du contentieux pré-électoral. En 2013, la disqualification du RDPC avait fait les affaires du SDF qui avait bénéficié du report des voix des électeurs du RDPC. Dans l’Adamaoua, le champ politique est animé par deux principaux partis politiques : le RDPC et l’UNDP.

Dans cette « guerre » des chefs, le SDF, avec ses cinq conseillers municipaux, est en embuscade. Le parti de Ni John Fru Ndi est déjà entré en campagne électorale. La coordination régionale a tenu sa première réunion dimanche dernier.


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