Ngaoundéré (Vina) La journée mondiale de l’environnement célébrée le 5 juin dernier a donné lieu à un bilan d’activités réalisées au cours des deux dernières années par la délégation régionale de l’Environnement et de la Protection de la Nature pour l’Adamaoua. Notamment sur la lutte contre la pollution plastique.

Selon les statistiques sur la répression en 2016, la délégation régionale a saisi 3992,5 kg de plastiques non biodégradables avec des amendes cumulées de 2 564 500F infligées aux contrevenants.

Par contre en 2017, les chiffres indiquent que 2 625,5kg d’emballages en plastiques non biodégradables ont été saisis avec des amendes de 1 156 000F. En 2018, on parle seulement d’une saisie de 1057 kg avec une amende de 1200 000F.

A en croire le chef de brigade régionale des inspections environnementales, la situation est sous contrôle « L’utilisation des emballages plastiques non biodégradables a baissé. Les populations prennent de plus en plus conscience des méfaits des plastiques non biodégradables » a souligné Serges Emou.

Lors de la rencontre tenue à la salle de délibération de la Communauté urbaine de Ngaoundéré, présidée par Théodore Ondobo Nyassa, représentant du gouverneur de la région de l’Adamaoua, les conséquences de la pollution sur l’environnement ont été présentées aux populations afin de mieux mesurer l’ampleur des dégâts sur la biodiversité.

Notamment, l’étouffement des animaux, l’assèchement de la nappe phréatique et des puits. Des vidéos ont été projetées pour montrer les dégâts sur la biodiversité. La plupart de ceux qui ont pris la parole à cette rencontre, ont évoqué le manque des solutions de rechange, ce qui rend difficile le respect de la réglementation.

Le délégué régional de l’Environnement et de la Protection de la Nature a montré quelques alternatives « Le Cameroun est un pays de forêt, nous avons partout des larges feuilles  des plantes. On peut les utiliser. Nous avons les paniers de raphia et les emballages de papiers et bien d’autres » a exhorté Saidou Sidiki.