Ngaoundéré (Vina)- Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, le quartier Marza à la périphérie de la ville de Ngaoundéré est passé au peigne fin par une patrouille mixte. Situé dans la périphérie de la ville, cette banlieue s’est muée en un refuge privilégié pour des brigands. Pour venir à bout de la criminalité urbaine, les autorités en charge de sécurité travaillent en permanence les techniques à même de prendre de court les fauteurs de trouble. La dernière trouvaille en date, c’est cette opération inopinée de bouclage conjointe à la police, gendarmerie et gardiens de prisons. Le djaouro Kombo de Marza village associé à cette opération s’est voulu coopératif et satisfait le samedi à 9 h, lorsqu’il fallait faire le bilan. Malgré son âge avancé, le patriarche a salué cette opération qui a permis de lancer un signal fort aux brigands de la ville de Ngaoundéré et alentours. De l’avis du délégué régional à la Sûreté nationale de l’Adamaoua, le commissaire divisionnaire Jacques Mem, les suspects seront mis en exploitation au commissariat central de Ngaoundéré pour un examen de situation approfondi. « Nous irons chercher ces brigands jusque dans leurs plus profonds retranchements, lorsque besoin sera », a-t-il indiqué.
À l’issue de cette patrouille mixte, « une centaine de suspects ont été cueillis dont une vingtaine de Centrafricains et Tchadiens en situations irrégulières. Des filons de cannabis, des ordinateurs portables et bien d’autres objets suspects », a relevé le délégué régionale à la Sûreté nationale de l’Adamaoua. « Outre le quartier Marza, de zones « d’insécurités » excentrés comme Ouro Kessoum nous ont permis de comprendre le mode opératoire de certains malfrats », a relevé pour sa part l’officier de police principal Emmanuel Roger Tonyé, territorialement compétant sur ce domaine de sécurité publique du 3e arrondissement qui a fait les frais de fouille minutieuse.