Les personnes devant travailler pendant cette compétition traînent à se faire enregistrer ou à récupérer leurs badges.
Pas de file. Pas de bousculade. Juste les échos de cinq voix masculines qui tonnent dans la pièce. La silhouette d’une dame apparaît subitement devant une espèce de contre-plaqué, utilisé pour séparer la pièce principale et l’espace de machines. Au Centre des accréditations de la coupe d’Afrique des nations situé dans l’une des salles du palais polyvalent des sports, tout est tranquille. Lundi 14 novembre en début d’après-midi. Bref échange, Nadège Aurélie Wangue, manager du Centre et chef de la cellule informatique au ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep), avoue son désœuvrement. « Nous sommes installés depuis le 8 novembre dernier mais nous ne recevons peu ou pas de monde », regrette notre interlocutrice.
Pourtant, le site est ouvert de 8h à 21 h depuis ce jour-là. Journalistes (près de 200), membres du comité local, volontaires et toutes les autres personnes appelées à jouer un rôle durant la CAN sont censés passer par ce lieu à Yaoundé, quand ils ne le font pas à Limbé. « Il n’y a pas d’affluence. A part les journalistes dont la liste des accrédités a été communiquée par la CAF, les listes du comité local d’organisation arrivent progressivement. Nous avons prioritairement accrédités les volontaires mais personne ne vient chercher les badges. Ils doivent venir les récupérer puisque les officiels de la CAF ont besoin d’eux pour se rendre sur des sites ». Sur une table où sont mêlés matériel de bureau, rames de papiers mi-ouvertes, des badges sont disposés par tas. En fonction de sa qualité, du type de média (audiovisuel, écrit ou Internet) pour les média, facile de se retrouver.
Parlant de média, il suffit juste de présenter sa lettre de confirmation contenant son numéro d’accréditation pour être servi. Pour l’instant, dix personnes s’activent et attendent soit d’enregistrer et imprimer des pass en fonction de la qualité, soit que les propriétaires des badges en souffrance les récupèrent. « Les Camerounais aiment les choses de dernière minute et je suis certaine que bientôt, ce sera saturé. Nous allons prendre quatre volontaires pour nous accompagner », précise Nadège Aurélie Wangue. Du reste, le Centre des accréditations sera ouvert toute le long de la CAN mais avant, il faudra être à jour pour accéder aux sites de compétition notamment.