L’ambiance a été la même partout où il est passé. Ferveur fraternelle. Mobilisation tous azimuts. Accueil chaleureux. En deux jours, une vingtaine de villages de l’arrondissement d’Abong- Mbang, dans le département du Haut-Nyong, ont vibré au rythme des rencontres familiales et fraternelles. La caravane conduite les 30 et 31 mai derniers par Joseph LE, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, initiateur desdites rencontres, a notamment passé au peigne fin les localités de Ntoung, Ndjibe, Djodjok, Nkoual, Ankoung, Mazabé, Bamako, Bindanang, Bagofit, Adouma, Anzié, Abong-Doum, Ntimbé II, Mpemzok I et II, Miang, Sokamalam, Ouboul II, Madouma et Ayéné.
Une dynamique d’échanges aux allures d’un arbre à palabres avec notamment le même objectif: le développement socio-économique local. Le tout emprunt de franchise. C’est pourquoi la langue locale a été beaucoup privilégiée au cours des échanges dans les différents villages visités. Et chacun a salué à sa manière cette initiative lancée l’année dernière dans le Haut-Nyong d’abord, laquelle s’est ensuite étendue sur le reste de la région de l’Est. « Jusque-là, nous sommes allés dans les chefslieux de région, de départements et d’arrondissements. Et nous avons constaté qu’il y’a une bonne partie de la population qui ne peut pas toujours se déplacer pour venir à notre rencontre dans les villes. C’est pour cela que, s’agissant principalement d’Abong-Mbang, qui est mon arrondissement d’origine, je me suis dit qu’il faut parcourir tous les villages de cet arrondissement », pour toucher les réalités, a expliqué M. LE. Et personne n’a fait la fine bouche à la dynamique en marche. Et les notabilités locales ont adoubé leur fils. Par exemple, sa majesté Charles Zobome, du village Nkoual, a fait de ce membre du gouvernement un notable de la chefferie. Ailleurs, il a reçu les attributs et autres cadeaux traditionnels, symboles d’unité, de paix et de prospérité. Aussi, dans toutes les étapes parcourues, les populations ontelles saisi ce moment de communion pour remercier le chef de l’État, Paul Biya, qui l’a maintenu dans le gouvernement réaménagé le 4 janvier 2019. Elles ont également prié pour son succès à ses côtés. Mais aussi pour le chef de l’Etat lui-même, dans son oeuvre harmonieuse de construction nationale et d’unité.
L’interview du ministre Joseph LE
Dans le cadre de ces rencontres fraternelles, quels sont les objectifs recherchés en descendant dans les villages?
C’est la continuation de ce que nous avons commencé l’année dernière. Jusque-là nous sommes allés dans les chefs-lieux de région, de départements et d’arrondissements. Et nous avons constaté qu’il y a une bonne partie de la population qui ne peut pas toujours se déplacer pour venir à notre rencontre dans les villes. C’est pour cela que, s’agissant principalement d’Abong-Mbang, qui est mon arrondissement d’origine, je me suis dit qu’il faut parcourir tous les villages de cet arrondissement. Je me suis rendu compte que ce périple était nécessaire parce que on va plus au fond en abordant des questions de fond qui permettent vraiment de comprendre les questions essentielles de nos parents, nos frères et soeurs qui sont dans l’arrière- pays. C’est quelque chose de très important parce qu’il ne faut pas être coupé de la base. C’est dans ce sens d’ailleurs que va la politique du chef de l’Etat qui veut que le gouvernement soit à l’écoute des Camerounais, que le gouvernement aille à la rencontre des Camerounais pour connaître leurs problèmes les plus importants et essentiels. Ainsi, lors de la programmation budgétaire où un d’un certain nombre d’activités gouvernementales sont menées, que nous sachions cibler les populations par rapport à leurs besoins essentiels.
Quel message à ces populations que vous avez rencontrées ?
C’est un message d’assurance que nous adressons aux populations. Le Cameroun se porte très bien malgré tout ce qu’elles peuvent entendre ici et là avec la prolifération des fake news sur les réseaux sociaux et autres. Le Cameroun est bien gouverné par S.E. M. le président de la République, Paul Biya. Il y a certes une conjoncture économique un peu difficile. Il y a certes quelques remous au plan sécuritaire mais le Cameroun reste ce qu’il a toujours été c’est-à-dire, un pays stable, un pays bien gouverné et compte atteindre son objectif d’émergence en 2035 et pourquoi pas avant 2035. Il s’agit donc de rassurer nos parents, de leur dire de continuer ce qu’ils ont toujours fait jusque-là. Notamment au plan politique car 2019 est une autre année électorale comme 2018. Il était donc bon pour de venir les rencontrer pour leur dire que nous devons faire ce que nous avons toujours fait c’est à dire un vote massif, un vote à 100% en faveur des candidats du Rdpc. Lesquels sont les candidats de Paul Biya. Je rentre rassuré parce que partout où nous sommes passés, la promesse a été faite. Et je suis certain qu’il en sera ainsi.