8mars au consupe: l’appel à la performance


En s’adressant à son personnel féminin hier, le Consupe a suggéré la promotion du bon exemple pour atteindre les objectifs de la parité.

Le repas au Contrôle supérieur de l’Etat, après le défilé d’hier au Boulevard du 20 mai, était avant tout un moment de partage et de célébration de la femme de ce département ministériel. Pareille occasion est toujours une opportunité de présenter des requêtes. Le représentant du personnel féminin a focalisé sur les statistiques pour poser le problème de ses pairs : zéro femme sur sept chefs de division, 3 sur 16 chefs de section, 10 femmes sur 42 chefs de brigade, 6 sur 38 inspecteurs d’Etat, 2 sur 15 contrôleurs d’Etats, 26 sur 118 vérificateurs assistants. La valeur relative tourne autour de 20% de représentativité des femmes dans les postes de responsabilité. « C’est peu », a semblé défendre Mesue Ngoumbah, inspecteur d’Etat et porte-parole des femmes du Consupe. Pourtant les objectifs sont clairs : « fifty-fifty » !  

« Je m’engage à continuer à promouvoir l’équité et la parité du genre dans les services du Contrôle supérieur de l’Etat dans le cadre de la politique nationale du genre », a promis Acha Rose Mbah Fomundam, ministre délégué à la présidence chargé du Contrôle supérieur de l’Etat. Elle reconnait toutefois que le thème de la célébration de la Journée internationale de la femme : « Les femmes dans un monde de travail en mutation : planète 50-50 d’ici 2030 » appelle davantage à une introspection et une projection. Pour cela le ministre propose à ses collaboratrices de faire le bon diagnostic, la bonne analyse, poser les bonnes questions pour améliorer ce qui est fait et trouver une meilleure stratégie pour atteindre le but. Parmi les stratégies, la promotion du bon exemple et l’amélioration des compétences ont été recommandées.


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