2018 : les projections du Gicam


Différentes actions préconisées par le groupement ont été présentées vendredi dernier à la presse

Les ambitions du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) pour 2018 se déclinent en trois principaux axes. Un Gicam de services, dont la priorité est de bâtir une organisation puissante au service de ses membres. L’institution entend aussi refonder complètement les services pour renforcer l’accompagnement des membres, en particulier les Pme/Pmi.

Un accompagnement dans les domaines comme la formation, le développement, les projets et le règlement des litiges. En deuxième lieu, un Gicam d’influence, se traduisant par la mise en place d’un patronat véritable force de proposition pour les pouvoirs publics et les partenaires au développement.

Au cours du premier trimestre 2018, il va être procédé à une revue en profondeur des conditions du dialogue économique et social au Cameroun. Célestin Tawamba, président du Gicam qui a fait toutes ces annonces face à la presse ce vendredi 12 janvier a aussi indiqué que les résultats de la Task force du groupement sur la fiscalité seront publiés en avril 2018. Troisième volet d’action du Gicam, mettre un accent sur la construction d’une institution d’influence économique.

Il sera question de défendre et de promouvoir ses intérêts et actions. En 2018, les chantiers prioritaires porteront sur la promotion des filières d’excellence et des champions nationaux, le renforcement de la protection de l’industrie locale et la lutte contre le commerce illicite, la promotion de la bonne gouvernance et l’éthique en affaires.

Célestin Tawamba est aussi revenu sur la situation de l’économie de notre pays en 2017 et a dressé le bilan des six mois de l’équipe élue en juin dernier.

La lecture de la situation économique du pays par le Gicam note une croissance en berne, passant de 6% en 2015 à 4,6 % en 2016, et à moins de 4% en 2017. En outre l’économie a été mise à rude épreuve par les questions sécuritaires, et la chute des cours du pétrole n’a pas arrangé les choses.

Néanmoins, le Gicam s’est félicité du fait que le pays ait mieux résisté que nos voisins d’Afrique centrale. Celui-ci a affirmé la disponibilité de l’institution à contribuer et à soutenir les actions menées par le gouvernement .


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