Le document leur a été remis par le gouverneur de la région du Littoral vendredi.
Grâce au partenariat public-privé entre la Gendarmerie nationale et le Pari mutuel urbain camerounais, 200 conducteurs de moto de l’arrondissement de Douala 5e, après six semaines de formation sur la maîtrise du code de la route, sont désormais détenteurs d’un permis de conduire, ainsi que d’une chasuble d’identification à distance.
Le permis leur a été remis vendredi 9 mars 2018 par le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, en présence d’autorités civiles et militaires et de responsables de l’entreprise, dont l’administrateur directeur général, Tatiana Eldin.
Aux moto-taximen, le gouverneur a redit l’importance que revêt un permis de conduire, la sécurité qu’il implique pour le conducteur et son passager. En outre, il leur a fait savoir qu’ils occupent une place de choix dans l’économie de notre pays. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua leur a par la suite prodigué quelques conseils, notamment, le respect des feux tricolores, des intercessions et autres.
« La moto est utile pour nourrir vos familles, pour aider vos petits frères et non pour supprimer la vie des personnes que vous transportez au quotidien », a-t-il martelé. Le gouverneur a également indiqué que la paix de Douala passe par les « bend-skins », et émis le souhait que le désordre ne passe pas par eux.
Willy Kengne, le représentant des conducteurs de moto, a remercié le Pmuc et la Gendarmerie nationale pour les efforts fournis à l’endroit de ces transporteurs. Il en a profité pour présenter quelques doléances à l’endroit de la Communauté urbaine de Douala (Cud), telles que l’octroi de chasubles, l’obtention de la carte grise et l’encadrement.
Même crédo pour le colonel François Abina Ahanda, commandant de la légion de gendarmerie du Littoral, qui a d’ailleurs signé une nouvelle convention avec l’entreprise pour la formation d’une 4e vague de moto-taximen.
Tatiana Eldin a promis que sa structure va poursuivre l’accompagnement des conducteurs de moto. Selon des chiffres obtenus en cette circonstance, ce processus de formation des conducteurs de moto a déjà coûté près de 5 millions de francs.